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Le semi-marathon des coops, un parcours chargé d’histoire

Le semi-marathon des coops passera par le Mémorial de Vimy, qui honore la mémoire des 65 000 soldats canadiens morts en France pendant la Grande Guerre, et qui domine le bassin minier.

Le semi-marathon des coopératives, organisé par le groupe Advitam, va cheminer au cœur du bassin minier et fera même une échappée en territoire canadien, avec en point d’orgue le Mémorial de Vimy.

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La 14e édition du semi-marathon des coopératives, organisée dans le Pas-de-Calais le 23 septembre prochain par le groupe Advitam (coopérative Unéal) via l’association La Terre de Cœur, offre trois parcours qui ont été balisés par la Ligue des Hauts-de-France d’athlétisme : le semi-marathon (21 km), la course de 10 km (ouverte également aux personnes à mobilité réduite) et la marche de 8,5 km.

Point de départ et d’arrivée des trois circuits, l’Arena stade couvert de Liévin, cœur battant de l’événement, fait la jonction entre le bassin minier, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, et le devoir de mémoire de la Première Guerre mondiale.

Sur la ligne de front

Le semi-marathon sera le parcours le plus emblématique avec la montée abrupte au Mémorial de Vimy, que les coureurs pourront contempler de très près au kilomètre 14. Ce monument majestueux, dont la construction a démarré il y a tout juste cent ans, honore la mémoire des 65 000 soldats canadiens morts en France pendant la Grande Guerre. Près de 3 500 d’entre eux perdirent d’ailleurs la vie en avril 1917 sur la crête de Vimy, où s’est déroulée une bataille décisive et qui fut sur la ligne de front pendant quatre ans.

En calcaire blanc, façonnée d’allégories symbolisant les valeurs défendues et les sacrifices faits, l’œuvre domine le bassin minier (et le départ du parcours) d’une centaine de mètres. Les deux piliers, représentant le Canada et la France, culminent 27 mètres au-dessus de la base du monument, située à la cote 145.

Passage par le Canada

Lorsqu’ils frôleront l’édifice, les coureurs se trouveront alors en territoire canadien pendant quelques centaines de mètres puisque la France a offert en 1922 au Canada le terrain d’assise du Mémorial, et ceci à perpétuité. Ces 117 hectares demeurent toutefois soumis aux lois françaises.

Le site révèle encore les tourments subis par cette terre sous les intenses bombardements. Les abords du Mémorial, incomplètement déminés, sont enherbés pour les préserver de l’érosion. Des troupeaux de moutons les entretiennent. À proximité, des milliers de pins ont été plantés en hommage aux milliers de soldats canadiens portés disparus durant les combats de toute la guerre.

© R. FOURREAUX - Des moutons entretiennent les abords du Mémorial.

Au Nord, c’était les corons

Si le passage par le Mémorial de Vimy ne sera réservé qu’aux semi-marathoniens, l’ensemble des participants auront l’honneur de grimper sur le terril le plus long d’Europe, les crêtes de Pinchonvalles, qui s’étend sur 1,75 km et remplit entièrement une ancienne vallée. Cette friche industrielle, dont les derniers dépôts datent de 1977, est aujourd’hui un réservoir de biodiversité.

Et pour finir de s’imprégner du passé minier de la région, les participants pourront à loisir découvrir l’habitat typique en briques dans les communes de Givenchy-en-Gohelle ou de Vimy, et apercevoir les corons d’Avion ou de Liévin.

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